Page:Bloy - Belluaires et porchers, 1905.djvu/166

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tive mais circonspecte lenteur, les gens amoureux de ce qui leur paraît descendre du ciel.

D’imbéciles gémissements furent entendus chez les catholiques épouvantés et dolents du déshonneur d’être épousés par un aussi grand écrivain, et c’est ainsi qu’il est devenu, pour les pasteurs de cet incomestible troupeau, l’enfant terrible qui les abreuve de tant d’absinthe, — ces Janissaires fainéants de l’Apostolat !

II

Je tiens à rappeler ici que je n’eus jamais la prétention d’être un critique. J’ai déclaré, depuis longtemps, mon incompétence en cet arpentage et je n’ai pas plus à recenser qu’à examiner l’ensemble des travaux littéraires de Barbey d’Aurevilly.

J’ai surtout à cœur de dévoiler, en parlant de lui, la nudité maternelle, à la façon d’un nouveau Cham plus maudissable que l’ancien. Nudité sans nom d’une Mère Église vautrée dans des Pentapoles d’imbécillité et reniant avec fureur ceux de ses enfants qui s’avisent de lui façonner des manteaux de pourpre.

Il suffira de l’accablant exemple d’un seul chef-d’œuvre, non seulement rejeté par elle, mais