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Page:Bloy - Exégèse des Lieux Communs, Mercure de France, 1902.djvu/27

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exégèse des lieux communs

lou prit une voiture pour aller chercher un Combat spirituel qu’il se souvenait d’avoir oublié, la veille, chez son macchabée, et qu’il jugeait tout à fait indispensable à son progrès intérieur.

Le fidèle compagnon de sa nuit le conduisit, comme par la main, jusque dans la chambre du mort, où le commissaire de police l’attendait obligeamment.

Et voilà comment une seule défaillance brisa deux carrières.

On n’est pas parfait[1].


VII

Les malhonnêtes gens redoutent la lumière.


Et les honnêtes gens, donc ! Quelqu’un pense-t-il que la lumière les rassure ? Ah ! si elle était encore

  1. Le touchant récit qu’on vient de lire n’est malheureusement pas tout à fait inédit. Il fut inséré dans mes Histoires désobligeantes, publiées chez Dentu, en 1894. Mais l’insuccès de ce livre, demeuré presque inconnu, a été si grand qu’à l’exception de quelques furieux qui recueillent jusqu’à mes raclures, on peut être certain que cette page n’a jamais été lue par personne. Pourquoi recommencer, d’ailleurs, une chose qui fut si bien faite et quelle autre paraphrase plus lumineuse aurais-je pu écrire ?