rations, et qui, bientôt, ne sera plus rencontrable que chez quelques belluaires anglo-saxons. Il était même dévot, chose qui dépassait les moyens de Mme Zola et la bouleversait de fond en comble.
Elle aurait pu rester tranquille, dira-t-on, s’installer dans l’indifférence. Eh ! bien, non, elle ne le pouvait pas. Elle avait le cœur pris, le cœur ravagé. Ce demi-siècle avait rêvé de finir dans les bras de son pensionnaire. L’héroïne de 71 avait espéré le saloir de ce dernier amour pour sa vieille viande.
Voyant l’objet pauvre, silencieux et triste, et discernant en elle-même une consolatrice de première classe, elle s’était dit qu’il lui serait sans doute facile de s’emparer d’un malheureux. Puis, voilà que cette sacrée religion s’y opposait ; car il n’y avait pas d’illusion possible. Elle ne pourrait jamais marcher avec le bon Dieu, son commerce non plus et ce jésuite foutrait le camp aussitôt qu’il se verrait aimé par une jolie femme !
Précisément, ce matin, elle avait résolu de tenter une démarche concluante, analogue peut-être à celle qui avait autrefois désarmé les culottes rouges de Mac-Mahon. Et voilà que le misérable était allé faire ses dévotions, sans avoir l’air de se douter de rien. Il n’avait donc rien vu, rien compris ! Ah ! parbleu ! elle ne s’était pas jetée à son cou, elle ne s’était pas mise sur ses genoux, ce qui eût été décisif, au moins pour les vieilles chaises de la Corne d’Or, Mme Zola ne pesant pas loin de trois