Page:Bloy - Je m'accuse, La Maison d'Art, 1900.djvu/137

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semblant de quelque chose. Voici : Après la mort du vieux comptable qui crève en tuant je ne sais qui ou je ne sais quoi, on trouve chez lui, sur une table, « ainsi que sur un autel de religieuse offrande » — devant des photographies de sa femme et de sa fille, égorgées, à vingt ans de distance, par des avorteurs — « plus de cent mille francs en monnaie d’or, d’argent et même de cuivre ».

Depuis un quart de siècle, il ne mangeait plus que du pain rassis et vivait comme un pouilleux, offrant tout ce qu’il gagnait à ces fantômes.

Il est clair que Zola qui appelle ça « un bouquet » et qui ne doit, en effet, se représenter un culte religieux que sous des espèces monétaires, a dû, nécessairement, voler cette histoire à quelque pauvre diable sans défense, et qu’il n’y a rien compris du tout. Elle n’ajoute, il est vrai, absolument rien à son feuilleton qu’un peu plus de trouble et d’obscurité. Mais on entrevoit ce qu’elle aurait pu devenir sous la plume d’un écrivain.

Et maintenant nous voici arrivés au numéro 125 du feuilleton. Cela fait environ sept