Mon Dieu ! oui, mon cœur seul était pris ».
Enfin Dieu, le « grand Dieu » si souvent et si pieusement invoqué, a eu la bonté de marcher. « Le supplicié est descendu de sa croix, … le martyr est décloué de sa croix », couvert de « crachats », abreuvé de « fiel et de vinaigre »… et il est venu s’asseoir « sous la lampe familiale[1] ».
Or qu’arrive-t-il ? C’est que ce martyr, ce crucifié qui est bien certainement « le plus innocent des innocents, devant tous les peuples de la terre », ce « héros plus grand que les autres, parce qu’il a plus souffert… ??? », ce Dreyfus décidément, « passe Dieu ».
Et voici :
« Nous lui élevons un autel dans nos cœurs, n’ayant à lui donner rien de plus pur ni de plus précieux »…
Le cœur de Zola !… Un autel dans le cœur de Zola !!!
- ↑ Cette locution fort usitée, dit-on, chez les marchands de lorgnettes, reparaît plusieurs fois, sans utilité vérifiable. C’est une attention exquise que tout autre qu’Émile eût oubliée.