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Page:Bloy - Je m'accuse, La Maison d'Art, 1900.djvu/65

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pages, au moins, dans lesquelles il n’a été parlé que des choses du cul, par le prodige tout spécial à Zola d’une réitération acharnée, enragée, indécourageable, des mêmes objets, au moyen des mêmes formules, des mêmes expressions clichées et cela dans un vocabulaire granitique de camelot, d’agent-voyer ou de secrétaire de commissariat toqué de littérature. On ne connaît pas un romancier populaire qui ait pu compter, autant que lui, sur la stupidité ou la vacherie de ses lecteurs. Et nous ne sommes qu’à l’aurore des saletés, puisque ce n’est encore que le premier livre.

Toutefois, avant de poser — pour bien peu de temps — sa plume légère, il a tenu à promulguer, derechef, que « les plus intelligents sont les moins féconds ». On a lu déjà (25 mai) cette haute maxime, avec son application immédiate. Aujourd’hui, il ajoute, en façon de corollaire, que « les enfants ne poussent jamais en si grand nombre que sur le fumier de la misère », — ce qui revient à cette autre altière sentence que la supériorité de l’esprit consiste à gagner de l’argent, —