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LE RÉVÉLATEUR DU GLOBE

Italie, par l’abbé Sanguineti, obstinément calomniateur du héros génois. — Le jeune poète milanais, Contini, publie uno ode en l’honneur de Colomb.

1858. — Hommages rendus à Christophe Colomb par les feuilles catholiques. — La plus célèbre revue d’Italie, la Civiltà Cattolica, nous défend contre nos détracteurs et honore notre œuvre de son suffrage.

1859. — La guerre d’Italle absorbe l’attention publique. Mals dès la paix de Villafranca, on reparle de Christophe Colomb.

1860. — Robert Smith publie à Londres son poème : Colomb et le Nouveau Monde. — À Turin, le professeur Jean-Baptiste Torre compose son Histoire populaire de Christophe Colomb.

1861. — Le Père franciscain Agosiino d’Osimo fait sortir des presses d’Ascoli son volume : Christophe Colomb et le père Juan Perez de Marcheña. — À Plaisance, paraît sans nom d’auteur, un nouvel ouvrage intitulé : Recherches historiques sur la véritable patrie du célèbre Christophe Colomb.

1862. — Au collège de France, M. Philarète Chasles résume les travaux héroïques de Christophe Colomb et les écrits qui en ont traité. Le citoyen Émile Deschanel attaque grossièrement notre plume dans ses conférences, et fabrique un volume contre la grandeur de Colomb.

1863. — À Rome, un excellent écrivain, le Père Marcellino da Civezza, dans son Histoire générale des Missions franciscaines, consacre de nombreuses pages à célébrer Christophe Colomb. — À Paris, M. Georges Seigneur publie, en beaux vers, une remarquable trilogie sur l’inventeur du Nouveau Monde.

1864. — Au Chili, M. de Varnhagen, ministre du Brésil, imprime une dissertation sur le lieu précis du premier débarquement de Colomb. — À Madrid, le 22 juin, une loi