Page:Bloy - Le Salut par les juifs, 1906.djvu/167

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qui s’est appelée le Crédit a définitivement remplacé le vieil Honneur dont les âmes chevalières se contentaient pour tout accomplir.

Et comme si ce peuple étrange, condamné, quoi qu’il advienne, à toujours être, en une façon, le Peuple de Dieu, ne pouvait rien faire sans laisser apparaître sur-le-champ quelque reflet de son éternelle histoire, la PAROLE vivante et miséricordieuse des chrétiens, qui suffisait naguère aux transactions équitables, fut de nouveau sacrifiée, dans tous les négoces d’injustice, à la rigide ÉCRITURE incapable de pardon.

Victoire infiniment décisive qui a déterminé la débâcle universelle.

Le précipice étant ouvert, les sources pures de la grandeur et de l’idéal y tombèrent en sanglotant. La Raison s’exfolia comme une vertèbre frappée de nécrose, et la peste juive étant parvenue enfin, dans la ténébreuse vallée des goîtres, au point confluent où le typhus maçonnique s’élançait à sa rencontre, un crétinisme puissant déborda sur les habitants de la lumière, dévolus ainsi à la plus abjecte des morts.

Heureusement, les bêtes venimeuses ne se