Page:Bloy - Le Salut par les juifs, 1906.djvu/166

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

de la demander au nom de leur propre fange vaincue par le cloaque supérieur de ces vermineux étrangers.

Les seuls amants de la Pauvreté, les bons miséreux de la pénitence volontaire, — s’il s’en trouve encore, — auraient le droit de peut-être les détester pour avoir oxydé d’argent le vieil or très-pur des tabernacles vivants de l’Esprit-Saint ; pour avoir ignoblement amalgamé leur âme sordide à l’âme généreuse des nations sans perfidie que les Saints avaient formées, « comme les abeilles forment les rayons de leur miel » ; enfin et surtout, pour avoir, — au mépris des Normes éternelles et par le moyen d’une effroyable dilatation de l’Envie, — suggéré, parmi les peuples chrétiens, la substitution aux Commandements du Seigneur des fratricides commandements du Mauvais Pauvre.

Car il est indubitable qu’ils ont diaboliquement abaissé le niveau de l’homme en ce dernier siècle où leur pouvoir d’avilir a tant éclaté.

C’est par eux que s’est instaurée la moderne conception du But de la vie et que flamboya le crapuleux enthousiasme des Affaires.

C’est par eux que cette algèbre de turpitudes