Page:Bloy - Le Sang du pauvre, Stock, 1932.djvu/20

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Beaucoup de mes pages, et non des moins bonnes, j’ose le dire, furent écrites pour exhaler mon horreur de leur vilenie et de leur sottise. J’ai toujours insisté particulièrement sur cette dernière qui est une espèce de monstre dans l’histoire de l’esprit humain, et que je ne puis mieux comparer qu’à une végétation syphilitique sur une admirable face. Au surplus, toutes les figures ou combinaisons de similitudes supposées capables de produire le dégoût sont d’une insuffisance plus que dérisoire quand on songe, par exemple, à la littérature catholique !… Une société où on en est à croire que le Beau est une chose obscène est évidemment une société formée par Satan, avec une attention angélique et une expérience effroyable…

Voulez-vous que nous parlions de leurs pauvres, rien que de leurs pauvres dont j’ai l’honneur d’être ?

J’ai rencontré, un jour, à Paris, une très belle meute appartenant à je ne sais quel mauvais apôtre qui avait su vendre son Maître beaucoup plus de trente deniers. J’en ai parlé, je ne sais