Page:Bloy - Le Sang du pauvre, Stock, 1932.djvu/82

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séparé par le vaste abîme de la Parabole. Elle vous coûterait moins que le verre d’eau, que la goutte d’eau du doigt de Lazare, qui avait souffert toute sa vie pour avoir le droit de la refuser. Mais vous ne me la donnez pas, cette goutte dont le désir exaspère mes vieux tourments, parce que vous êtes gavé, parce que vous n’avez connu ni faim ni soif, et nous voici, cher monsieur, des deux côtés du Chaos !