Page:Bloy - Les Dernières Colonnes de l’Église, Mercure de France, 1903.djvu/163

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Partout où il y a un imbécile, il y a du danger.


Après ceux qui précèdent, il ne reste plus que du gratin et il faut un fier courage pour s’en occuper. C’était méritoire déjà, combien méritoire ! Songez que, pour le chrétien qui pense, pour le spiritualiste, ces gens-là ne pouvant être que les apparences, les formes visibles d’invisibles entités, il y a lieu de compter sur une présence redoutable derrière chacun de ces fantômes.

Essayez de ramasser, par exemple, Coppée ou Didon, de condenser, de solidifier, par l’effort d’une méditation surnaturelle, ces opaques et décevantes ombres humaines. Si ce grand pouvoir vous est accordé, vous aurez une aperception telle quelle de ces bougres effrayants :