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quelques autres

saint Pierre et un saint Paul calculés sinon par l’auteur conscient, du moins par la sottise polonaise et congénitale de ce malheureux, pour enivrer à la fois les catholiques modernes, les hérétiques, les schismatiques, les juifs et les idolâtres. Si ce n’est pas là jeter aux chiens le Pain des Anges et le Pain des Fils dont il est parlé dans la Prose du Saint-Sacrement, je renonce, dès aujourd’hui, au sens des mots. Or, il y a environ neuf cent quatre-vingt-dix-neuf catholiques sur mille qui sont persuadés que Sienkiewicz est une puissante colonne de l’Église universelle.


Après celui-là, de qui vais-je parler encore ? Je suis ivre d’ennui, très-profondément découragé. On me signale deux livres dont les titres seuls me décrochent la mâchoire : Campagne nationaliste par Jules Soury et La Crise religieuse par le Père Vincent Maumus.

Le premier, ancien élève de Renan, fut