Page:Bloy - Les Dernières Colonnes de l’Église, Mercure de France, 1903.djvu/187

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


J’suis l’déclassé…, l’gas distingué
Qui la fait à la poésie :

. . . . . . . . . . .

J’suis l’gas dont on hait le labeur,

Je suis un placard à Douleurs,
Je suis l’Artiste, le Rêveur,
Le Lépreux des Démocraties.

Les Soliloques du Pauvre.


I


Après Verlaine, il y avait encore celui-là. Poète catholique sans le savoir et sans que personne l’ait jamais su, excepté moi, mais le dernier, sans aucun doute. Personne, maintenant, ne passera plus par cette porte.

J’ai vu cela un peu mieux, en relisant, pour la troisième ou quatrième fois, les Soliloques du Pauvre[1] qu’on vient de rééditer avec de

  1. Les Soliloques du Pauvre, par Jehan Rictus. Édition nouvelle, illustrée par Steinlen. Paris, Sevin et Rey.