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le dernier poète catholique

Bouclées, cad’nassées et grillées.
Si Jésus voulait y entrer
En disant : — « Voyez ma détresse. »
On s’rait pas long à l’ fusiller.

Y en a qu’est si rupin’s et chouettes
Qu’on s’dit qu’on aurait beau marner
Fair’ fortun’ dans les cacahouettes,
On pourrait jamais s’y plumer.

. . . . . . . . . . . .

Quant aux quartiers des Purolains,

Dans les faubourgs, dans les banlieues…

. . . . . . . . . . . . . . .

La plupart sont de grand’s bâtisses,

Qui branl’nt, qui suint’nt, qui pleur’nt, qui puent,
De vraies casern’s plein’s de ménages
Où y a, quoi qu’en dis’nt les repus,
Du malheur à tous les étages.

Des p’tiot’s sont encor pus affreuses…
A sont gâtées… ruinées… lépreuses,
On croirait des chicots pourris
Bordant la gueule de l’enfer…

Mais il lui faut sa maison, à lui, celle qu’il a décrite et qui ne peut être, en fin de compte, que la Maison d’Or invoquée dans les Litanies, désignée paraboliquement à toutes les pages du Livre Divin, l’Unique sans souillure, la Toute-