se. Elle tenta de s’éloigner mais Jacques la retint par le bras en disant fébrilement :
— Restons ici, Marie-Anna. Entends ma voix comme une prière. Elle ne peut offenser…
— Il faut que je rentre !
— Marie-Anna !
— Mon Dieu, pourquoi êtes-vous revenu ! gémit-elle. Vous ne savez pas tout le mal que vous faites !
Il recula d’un pas mais vint presqu’aussitôt tomber à ses pieds. Ses genoux se meurtrirent sur la pierre rude. Il s’écria désespérément :
— Marie-Anna, vous ne m’aimez plus ! Non, dites-moi que ce n’est pas vrai ! Que ce n’est pas possible ! Ce serait trop affreux, ô Mia-Na !
En le voyant ainsi agenouillé devant elle, les yeux remplis de larmes, clamant son désespoir à tous les échos, elle eut peur d’être surprise par des passants et voulut s’enfuir mais elle n’avait pas fait deux pas qu’un homme se dressa devant elle :
— Henri ! cria-t-elle affolée.
Jacques fut debout au même instant.
— Je ne te savais pas accompagnée, Marie-An-