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Page:Bodin - Le Roman de l’avenir.djvu/186

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der à quiconque la permission d’employer la force pour contraindre le gouvernement chinois à son exécution. Par la même raison, si l’ancienne opinion prohibitive eût affiché la prétention de prêter appui aux douanes chinoises contre la nation elle-même, il n’est pas probable que le congrès l’eût tolérée. Eh bien ! cette conduite est tracée bien plus strictement pour la circonstance présente, où il s’agit non plus d’intérêts commerciaux, mais de la vie et de la liberté de millions d’hommes. (Vifs et nombreux témoignages d’approbation.)

» S’il est donc nécessaire de seconder par une forte allocation le zèle de l’association civilisatrice, qui surveille avec une nombreuse armée, et repousse quelquefois les incursions de l’ennemi, vous le ferez sans doute, malgré l’insuffisance de nos ressources annuelles, et vous pourrez prendre cette somme sur le fonds com-