un ancien ermitage, fondé, je crois, au quinzième siècle. On y voit encore les ruines de la chapelle, et, dans une cavité, les vestiges de la cellule des bons ermites que nourrissait la charité des habitans du hameau voisin, situé au pied du coteau, sur le bord de la rivière. C’était alors un hameau ; mais aujourd’hui que la France compte cinquante-quatre millions d’âmes, la Mimerolle peut bien s’appeler un village.
Autour de la jolie maisonnette, admirablement située sur le sommet d’une côte escarpée qui domine la Loire, il y a un enclos de trois ou quatre hectares de terrain, planté en grande partie en vignes, dont le produit est fort estimé dans le voisinage. Dans le reste, on voit un verger, un petit potager derrière l’habitation, des tapis de luzerne, quelques espaces couverts de sainfoin en fleur, puis çà et là des haies d’aubépine bien taillées, bien peignées, et, auprès de gros blocs jetés là depuis des siècles, quelques buissons de