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Page:Bodin - Le Roman de l’avenir.djvu/328

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mis et livrent de ces batailles sérieuses, où des milliers de tonnerres éclatant à la fois, sèment la mort avec un fracas qui fait trembler la terre en embrâsant le ciel ; où quand tout est fini ; des escadrons rapides traversent au galop un jonché de morts et de mourans, atteignent les fuyards et, au son des fanfares triomphales achèvent la victoire. (Trépignemens d’enthousiasme.)

» Quand se retrouvera-t-il rien de semblable dans le monde ? N’est-ce pas là peut-être le dernier des grands capitaines ? Je le crains. Et, en attendant, nous laisserons la civilisation poursuivre tranquillement sa marche, couvrant tout de son limon, aplatissant sous son niveau tout ce qui reste des grandeurs du passé, des hauteurs du vieil état social, ainsi qu’elle fait choir sous sa hache la tête superbe des pins et le tronc séculaire des chênes. Et nous, enfans