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Page:Bodin - Le Roman de l’avenir.djvu/347

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tempes par quelque joyeuse drôlerie, ou bien à une bouche qu’un bon rire a dilatée, de se laisser contracter subitement par la compassion. Mais je n’ai garde de me prononcer sur une question aussi irritante. Je me borne à remarquer pour le moment que certaines gens disent assez plaisamment des choses fort graves, de même que beaucoup d’autres gens disent le plus sérieusement du monde les choses les plus ridicules.