au moins un demi-volume, suivant l’usage d’illustres devanciers.
Mais le respect de l’auteur, ou pour mieux dire, du modeste metteur en œuvre qui publie ce livre ; son respect, dis-je, pour les lecteurs scrupuleux, l’oblige à avouer que la source à laquelle il a puisé cette véridique histoire future, n’est pas tout à-fait si romantique, mais n’en est pas moins digne de confiance.
Il est possible que peu de personnes se rappellent un des réfugiés italiens de 1820, nommé Fabio Mummio, qui se trouvait à Londres en 1823 et 1827, époques auxquelles je l’y ai connu. Je m’empresse de dire, pour obtenir plus de crédit auprès des lecteurs d’outre-Manche (si tant est que cet ouvrage traverse jamais le détroit) que ce modeste savant, qui portait tout simplement le nom de Mummio, n’était rien moins