Page:Boethius - Consolation 1865.djvu/34

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xxx INTRODUCTION.

théologique. La science purement laïque n’existe pas, et ne peut exister, car, en dehors de la tradition et de l’autorité, il n’y a qu’errer et mensonge, et la philosophie, considérée dans son point de départ, aussi bien que dans sa méthode et dans ses résultats, n’est qu’une invention impie ou dangereuse dont ne sauraient trop se défier les serviteurs du vrai Dieu. On ne peut s’étonner, après cela, que dans le langage du temps, les mots /1/u’/0.w/2/le et païezzt soient devenus à peu près synonymes. ’1’ertullien dit encore 2 Quly a-t-il de commun entre un philosophe et un chrétien, entre un disciple de la Grèce et un disciple du ciel ? le premier travaille pour une vaine gloire, le second pour la vie éternelle ; l’un n’est qu’un artisan de phrases, l’autre est un artisan de faits ; l’un élève, l’autre détruit ; celui-lî1 altère la vérité, celui-ci la rétablit ; celui-la en est le larron, l’autre en est le plus vigilant gardien, si je ne me trompe’ ? » Saint Jérôme allait plus loin encore, et il avait, pour distinguer les fidèles des incrédules, un moyen qu’il regardait comme infaillible : le nom de Jésus-Christ énoncé ou omis dans un ouvrage, même étranger aux spéculations théologiques, siiliisaitit l’édifier sur la religion professée par llauteur. Hermogène avait cité, comme étant de saint Sixte, un livre de Xyste le phi-1. « Quid adeo simile philosophas et christianus, Grzecias disciples et cœli, famœ negotiator et vitae, verborum et factorum opérator, rernin œdificator et destructor, véritatis interprétator et integrator, furator ejus et custos antiquior onmibus, ni Fallor ? » (Apologet., C, XLVI, >

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