380 NO’l’l’ÃS DU LlVRE IV.
Les stoïciens avaient adopté ce principe que tous les vices sont des maladies et que leur remède c’esI: la répression pénale. Sénèque a développé cette thèse dans le chapitre v de son Traité de la ca/ère. Vauvenargues s’est aussi exercé sur ce su jet : Mais, dira quelqu’un, si le vice est une maladie de notre âme, il ne faut donc pas traiter les vicieux autrement que les IIli1li\(l8S.—Sî1llS difficulté ; rie11 n’est si juste, rien n’est plus liumain ; il ne faut pas traiter un scélerat autrement qu’un malade, mais il litut le traiter co1m11e un malade. Or, comment en use-t-on avec un malade ? par exemple, avec uu blessé qui à la gangrène dans le bras P Si on peut sauver le bras sans risquer le corps, on sauve le bras ; mais si on ne peut sauver le bras qu’au péril du corps, on le coupe, n’est-il pas vrai ? Il faut donc en user de même avec un scélérat z si on peut Yépargner sans taire tort it la société dont il est membre, il faut l’épargner ; mais si le salut de la société dépend de sa perte, il faut qu’il meure ; cela est dans l’ordre. nz (20 Rép, au. ; co/zség. de la nëcessile’, t. I, p. Èië. — Édit. Gilberhl Norn IS. PAGE 241.
A quoi bon déchaîner ces discordes fatales, Provoquer le Destin, devancer l’avenir.’
Imitation de ces vers de Sénèque, dans l’H¢1·culc fizricum : Quid juvztt durum prupexwire Fatum ?
Omnis bzec magnis vaga turha terris
Ibit ad manes, faciet que inerti
Vala Cocyto.
A quoi bon hàter les rigueurs du Destin ? toute cette multitude répandue sur la terre immense ira rejoindre les mànes, et fera voile sur les flots paresseux du Cocyte. »
Norm 16. PAGE 247.
Les peuples, des rauques cymbales
Font hurler le cuivre à grand bruit.
Le peuple grossier des villes et des campagnes croyait que certaines formules ma i ues avaient le ouvoir de faire descendre la lune du ciel. g q P
Carmina vel cœln possuut dedueere luuam.
(Vmcu., Buc0Z, Ecl, vm, v·. 69.)
Aussi, pendant les éclipses, faisait-on grand bruit au moyen de has-M ~···· »·¤ · »··««······ « ·u-· «•·un « ··¤¤« »«·· » ;««««w-m¤·· ·¤ • »u·¤~ w