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Page:Boethius - Consolation 1865.djvu/473

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NOTES DU LIVRE V. 389

Dieu créateur, il [’aut faire la part des doctrines religieuses, dont le mélange avec les idées purement philosophiques donne un caractère tout particulier à l’école d’Alexandrie.

Nora 2. PAGE 279. ’

Mon disciple Aristote, répondit-elle, dans sa Physique, a donné de ce mot une définition sommaire et fort vraisemblable. ’ ’

(Test dans le livre H que se trouve le passage dont il est ici question. Nora 3. PAGE 281.

I

Deux fleuves fraternels, nés de la même source.... Il s’agit du Tigre et de l, EHPl]T3t€ ; Boèce les nomme. Après bien des essais malheureux nous avons dû renoncer à le faire, non sans regret ni sans dépit.

Les anciens croyaient que ces deux fleuves sortent d’une source commune. Strabon pourtzuit ne partageait pas cette er1·eur géographique, car il place les deux sources à deux Cent cinquante mille pas l’une de l’autre. Tournefort (Voyage au Levant) avérifié sur les lieux l’exactitude du Fait.

Nora 4. PAGE 285.

Elles le sont moins (libres} au moment où elles descendent dans des corps, et moins encore lorsqu’elles sont emprisonnées ici-bas dans des membres de chair. Idée platonicienne qui a inspiré à Virgile les vers suivants 2 Igneus est ollis vigor et cœlestis origo Seminihns : quantum non noxia uorpora tardant Terrenique liehetant artns, moribundaque membra ; Hinc metuunt cnpiuntque : dolent gaudentque, nec auras Respiciunt, clansze tenebris et carcere Cœl’0. cc Un feu ardent et la pensée de leur céleste origine animent ces germes, en tant que le corps, matière nuisihle, n’y apporte pas d’€lI)I)êCll€’· ment, et qu’ils ne sont pas étouffés par des organes grossiers et des membres maladifs. Voilà pourquoi les âmes craignent et désirent, se plaignent et se réjouissent, et perdent la vue du ciel, plongées qu’elles son dans une profonde et ténébreuse prison. uu ’ (Énéide, ch. VI, v. 730 sq,)

Nom 5. PAGE 285.

U Dieu voit tout et entend tout,