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Page:Bogaerts - Pensées et maximes.djvu/27

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geons au sort des malheureux aux yeux desquels l’atroce rapacité des marchands de chair humaine étalait de perfides richesses : les infortunés ! à peine s’étaient-ils courbés pour toucher ces funestes trésors qui avaient ébloui et captivé leurs regards trop crédules, qu’ils sentirent tomber sur leur dos les chaînes meurtrissantes d’un éternel esclavage.

C’est avec cette même énergie qui le sauve de la domination des autres, que l’homme doit encore braver les circonstances qui le contrarient ; sans elle son existence entière ne sera que défaites, car entre l’avenir et nous s’abaisse un voile qu’il n’est donné à aucune intelligence humaine de soulever entièrement. C’est donc une lutte courageuse qu’il nous faut soutenir contre les événements dont les péripéties viennent si souvent nous