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peler que deux grandes branches d’industrie : la construction des vaisseaux et la confection de la brique et de la chaux, ont été cultivées dans l’Île, il y a quelques années, et qu’elles pourraient y devenir encore l’objet d’un commerce très étendu, sous la direction de quelques hommes actifs et entreprenants, qui n’auraient qu’à donner l’exemple pour engager les autres à les suivre.


XVI

CONCLUSION


Enfin, notre tâche est achevée. Nous ne nous proposions que de grouper quelques notes sur l’intéressante île d’Orléans ; mais nos souvenirs historiques nous ont entraîné au-delà des bornes que nous nous étions tracées. Nous en demandons bien pardon aux lecteurs, heureux si, par l’intérêt des événements que nous relatons ici, nous avons pu leur faire oublier la longueur de notre récit. Nous n’avons pas eu l’intention de faire une description pompeuse de cet heureux coin de terre, ni de demander à l’imagination de faire tous les frais de notre travail. Il ne s’agissait pas, en effet, de chanter la délicieuse vallée de Tampée, les pentes fleuries de l’Hymette,