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Page:Bois - L'Île d'Orléans, 1895.djvu/150

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Les citoyens de Québec venaient en foule visiter cet établissement qui allait ouvrir de nouvelles voies à l’industrie, et préparer de nouvelles ressources aux travailleurs. Au dire des connaisseurs, la terre était d’excellente qualité, les appareils fonctionnaient avec une étonnante rapidité ; peut-être même, pour atteindre ce dernier résultat, avait-on trop simplifié les procédés. Quoiqu’il en soit, l’entreprise n’eut pas le succès qu’on s’en était promis ; l’encouragement manqua, et les travaux, après avoir langui pendant quelque temps, furent arrêtés complètement en 1846.

Il est regrettable qu’une industrie de ce genre n’ait pu se maintenir plus longtemps, car elle eût été d’une utilité incontestable, et pour les habitants de l’île et pour la cité qui l’avoisine. À l’aide de quelques modifications, on aurait pu peut-être changer sa destination, et convertir l’usine en manufacture ou fabrique de poteries. Mais soit défaut de ressources, soit découragement, tout fut abandonné comme cela arrive presque toujours, faute d’expérience ou de calcul.

Nous n’avons pas cru devoir omettre ces deux derniers faits qui terminent notre récit, quoiqu’ils ne s’y rattachent pas d’une manière aussi directe que les autres, pour rap-