Page:Bois - L'Île d'Orléans, 1895.djvu/16

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tant de conserver en les mettant à l’abri de la pernicieuse influence de l’indifférence et de l’oubli.

En 1860, Mr  N. H. Bowen, notaire, fils du juge-en-chef de la Cour supérieure, et membre de la Société littéraire et historique de Québec, publiait un Essai d’une quarantaine de pages auquel il donna pour titre : An Historical Sketch of the Isle of Orleans, being a paper read before the Literary and Historical Society of Quebec, etc. Cet opuscule, tiré à un nombre limité d’exemplaires, est composé en grande partie de citations réunies avec beaucoup de soin et suppose celui qui le lit déjà amplement pourvu de connaissances historiques. L’auteur, généralement véridique et impartial, ne présente à ses lecteurs ni railleries sur les usages et les coutumes de l’Île, ni observations offensantes sur les mœurs et les croyances des bons insulaires.

Tout, au contraire, y respire le respect et la bienveillance à leur égard. L’intérêt éprouvé en lisant ce mémoire fit regretter que, étant écrit en langue anglaise, il ne pouvait guère être lu par ceux qu’il intéressait davantage, et qui auraient aimé surtout à le conserver dans leurs familles. C’est pour combler cette lacune et pour suppléer cette omission que nous offrions aux lecteurs du Journal de Québec, en 1864, quelques notes qui devaient servir de