Page:Bois - L'Île d'Orléans, 1895.djvu/18

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Nous laissâmes le jeune et industrieux écrivain jouir en paix du fruit de son ouvrage. Mais vingt ans se sont écoulés depuis cette époque, et la vente de son Histoire étant depuis longtemps épuisée, nous cédons aux demandes qui nous sont adressées et nous livrons à la presse, sous une forme nouvelle, l’œuvre à peine ébauchée dans les colonnes du Journal de Québec, laissant aux lecteurs à faire la part du mérite de chacun. Quelles que soient d’ailleurs les divergences d’opinions sur ce point, nous sommes satisfait que les amis des lettres et de l’histoire nous seront, peut-être, reconnaissants d’avoir été le premier à défricher et à ouvrir une voie dont l’importance et l’utilité étaient alors loin d’être démontrées, mais qui a depuis été rendue de plus en plus attrayante, tant par le travail intelligent de Mr  Turcotte et les écrits patriotiques et humoristiques du regretté Hubert LaRue, que par les nombreux ouvrages du même genre qui ont été publiés depuis.