Page:Bois - L'Île d'Orléans, 1895.djvu/83

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lieues de long, dont une lieue et demie du côté du sud, depuis la maison de Louis Gaulin, en descendant au bas de l’Île, et une lieue et demie du côté du chenal du nord, en remontant le dit bout d’en bas, jusques et compris deux arpents de front de l’habitation de Charles Guérard, ensemble des profondeurs de la dite Île renfermées dans les dites bornes ; et la nouvelle église qu’il est nécessaire d’y construire, sera au même lieu où est l’ancienne. »

Telles sont les bornes assignées à la paroisse de Saint-François, par le règlement du 20 septembre, 1721, confirmé par un arrêt du conseil d’État, le 3 mars, 1722.

Les terres ont généralement deux ou trois arpents de front, sur cinquante-deux en profondeur. Elles sont en bon état de culture et très productives.

D’après le recensement de 1852, la population totale de la paroisse de Saint-François ne dépassait guères 520 âmes ; cependant, il s’y trouvait 72 propriétaires ; et des 9,197 arpents de terres qu’ils tenaient en concession, ils en avaient labouré plus de 4,800, et le reste avait été laissé en prairies, en jardins, forêts, etc. La récolte des grains avait donné 648 minots de blé, 422 minots d’orge, 3,472 minots de seigle, 2,622 minots de pois et 10,418 minots d’avoine. Les autres produits étaient dans la même pro-