» En admettant qu’un esprit eût bien voulu, dans un but quelconque, s’incorporer dans Pan-perdu, cet esprit fut obligé d’employer les moyens terrestres. Or voici une indication qui me parait toute naturelle. Lors de l’Exposition de 1889, l’Américain Buffalo-Bill avait amené à Paris une tribu de Peaux-Rouges accompagnés d’une meule de petits chiens indiens qu’on employait à divers exercices.
» Or Buffalo-Bill, avec son grand chapeau et sa coupe de barbe, me ressemblait absolument. Après l’Exposition, Buffalo, vint à Marseille. Un de ses chiens sauvages put s’échapper du wagon, à Tarascon ou à Arles — et après avoir vagué quelque temps dans la campagne, il crut un soir d’été, avoir retrouvé son maître, en voyant son sosie, je veux dire Mistral, passer dans le chemin.
» Un jour que je me promenais à l’entrée du crépuscule, dans un chemin rural, je vis tout