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Page:Bois - L’Au delà et les forces inconnues.djvu/111

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L’AU DELA ET LES FORCES INCONNUES

» Ce sont des documents personnels que je te livre.

» Comme tu le sais, puisque nous avons parfois expérimenté ensemble, j’ai examiné de bonne heure les hautes sciences occultes, la magie.

» Un de mes camarades jouissait d’un don curieux. Contre son désir, estimait-il, l’obligation s’imposait à lui d’écrire des choses que ne préparait point son intelligence. Il voulut me communiquer cette étrange sensation. M’ayanttenu le poignet pendant trois quarts d’heure, il me la transmit. Ce fut une lourdeur extrême de l’avant-bras. Les doigts tracèrent d’abord des signes vagues, plusieurs dessins décoratifs analogues à l’arabesque, puis des lettres, des mots sans liens, plus tard des phrases. En ce temps-là, j’allais à la consultation le jeudi et le samedi…

» Vendredi, annonça la phrase, tu rencontreras chez le médecin… » Suivait une description de personne. Donc, l’esprit se trompait de jour. Le lendemain était justement jeudi. Le docteur n’arriva que très tard, fatigué par les angoissés