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L’AU DELA ET LES FORCES INCONNUES

d’une opération, et me pria de repasser le lendemain vendredi.

» Je n’y rencontrai point, ce jour de personne ressemblant à celle décrite ; mais la coïncidence me parut assez valable pour ne pas interrompre de pareilles observations. Je m’adonnai fiévreusement à l’écriture spirite. Je saisissais le crayon ou la plume. L’étrangère me dictait mot par mot ; c’est-à-dire que d’idée d’un mot naissait dans ma cervelle, au moment où je le traçais, mais seulement l’idée matérielle du vocable, son apparence physique, tout isolée, et non pas la signification ni le rapport du terme aux termes futurs de la phrase.

» Souvent, c’étaient des mots inconnus, à racine grecque ou latine ; quelquefois, des signes parfaitement inexplicables, parents des caractères syriaques, des cunéiformes chaldéens, etc. Cela continuait pendant vingt pages, banal. « Va 142, rue Moncey, tu demanderas une femme nommée Marguerite Duval ; en cette femme tu retrouveras l’âme et le caractère exact de cette ancienne amie, chère à ton adolescence et per-