plus de vingt-cinq et de ne confier sa science qu’à trois amis.
Science qui, pour être sacrée, n’est pas moins hétérodoxe… témoin ce délicieux mot du maître de notre usurier, Abramelin, lequel s’écria, en lui transmettant la clef du mystère :
« Figure-toi que nous sommes si bons que notre secte est devenue insupportable non seulement aux humains, mais à Dieu lui-même ! »
Le bout de corne a percé.
Même dissimulation papelarde, chez nos modernes Roboams, fils de Salomon et neveux de cet Abramelin, Commis voyageurs ou pervers solitaires, ils se travestissent en bondieusards, chipent la confiance des naïfs, trafiquent, mentent, ambitieux médiocres, voués à l’éternel carnaval de singer les bons ouvriers de Dieu.
Je vois les curieux de notre temps se ruer vers l’Idole des anciens templiers, vers le Satan du moyen âge, vers l’Esprit de souffrance, de révolte, de science, vers l’esprit aussi de douceur altière et d’amour.
Qu’ils prennent garde, ceux-là pour qui j’écris, de confondre miséricorde avec lâcheté des nerfs, amour avec honteux libertinage, souffrance avec juste châtiment, révolte avec exaltation de vils instincts, science avec superstition.
Il est dans la vie des heures perfides qu’il faut élucider de vaillance ; elles ressemblent à ces carrefours où sacrifiaient les nécromants d’Hécate ; diverses routes, différentes destinées y aboutissent et en partent ; les belles et les pires. L’éternel Hercule hésite en leur âme ; qu’ils choisissent l’héroïque vertu et non pas le vice aisé, la défail-