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XIII
PRÉFACE

Croix-de-l’Isle, de la grotte du Mont, d’Embrun, de Laus, de Beauvoir, de Bon-Secours, de Grâce, de Lumière, des Anges, de Pitié, de Fontaine-Sainte de Voiron,… et j’en passe.

Il semble donc qu’il y ait eu une irruption diabolique dans ce fief de la Mère du Sauveur, un défi du Démon portant l’attaque dans les douaires mêmes de la Vierge.

Ajoutons que ces abominations ne sont pas particulières à la France. Cette année même, aux approches de la Semaine sainte qui est l’époque partout attendue par les Sataniques pour commettre les souverains méfaits, toutes les hosties du monastère de Notre-Dame des Sept Douleurs, à Rome, ont disparu ; et il en fut de même à l’église paroissiale de Varèse de Ligurie et au couvent des religieuses de Santa Maria délie Grazie, à Salerne.

Eh bien, a-t-on recherché, a-t-on découvert tous ces gens qui dévalisèrent les tabernacles ? — Nulle part je ne vois trace d’un jugement, d’une arrestation, d’une poursuite.

Au fond, ces larcins laissent la justice et le clergé presque inertes ; l’on récite en chaire une amende honorable, puis l’on fait une ou plusieurs cérémonies de réparation, comme celles que prescrivit Mgr Richard, à propos du sacrilège de Notre-Dame, et c’est une affaire enterrée, finie ; jamais plus l’on n’en parle.

Pour que l’Église, pour que la Justice, pour que la Presse consentent à s’émouvoir, il faut qu’elles se heurtent à des crimes monstrueux, tels que ceux-ci :