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XII
PRÉFACE

sur l’autel, ni dans les lieux, ni sur les dalles ; toutes furent enlevées ainsi que les récipients dont la valeur était nulle, mais qui pouvaient ajouter, par leur bénédiction, un piment sacrilège de plus au crime.

Et ce fait de Notre-Dame n’est pas un fait isolé. J’ai depuis longtemps déjà récolé dans les Semaines religieuses les dols Eucharistiques qui furent opérés, en France, dans les églises.

Ils ont atteint depuis quelques années un développement incroyable. L’an dernier, pour ne pas remonter plus haut, ils se sont multipliés dans tous les coins les plus éloignés du territoire. Dans la Nièvre, dans le Loiret, dans l’Yonne, les tabernacles sont forcés et les célestes Apparences prises. Treize églises sont spoliées dans le diocèse d’Orléans et les déprédations s’aggravent à un tel point dans le diocèse de Lyon, que l’archevêque invite, par un communiqué, les curés de ses paroisses à transformer les tabernacles en coffres-forts.

Et du sud au nord, les attentats se croisent. J’en relève à quelques mois de distance, dans l’Aude, dans l’Isère, dans le Tarn, dans le Gard, dans la Haute-Garonne, dans la Nièvre, dans la Somme, dans le Nord.

Quelques années auparavant, c’était le Dauphiné qui paraissait être la région spécialement choisie pour servir de foire d’empoigne à ces bourreaux d’un Dieu ; et cela fait rêver si l’on songe que cette ancienne province est celle où foisonnent le plus de sanctuaires voués à la Vierge. En sus de la Salette, on y trouve, en effet, Notre-Dame de Chalais, d’Esparron, de Casalibus, des