d’un amour dévoué, agissant, de cet amour par lequel on vit, pour lequel on meurt. — Consolez la France, rendez-lui cette douce gloire que les mères veulent recevoir de leurs enfants ; rendez-lui la couronne, toutes les couronnes qu’elle portait jadis au milieu des nations. Refaites-la paisible, savante, puissante, riche même si vous voulez, et demandez à Dieu qu’il la rende croyante et juste !
Rien de ce que vous ferez pour valoir mieux, pour savoir plus, pour accomplir davantage ne sera perdu, un jour viendra où elle recueillera le fruit de tous vos efforts. L’enfant qui s’applique aux éléments des sciences, celui qui plie sa langue aux rudes inflexions d’un idiome étranger, le jeune homme qui s’impose les patientes recherches, les hautes études, tous ceux-là, — qu’ils le sachent bien, — travaillent pour la patrie.
Le jour où le vaincu dont je veux vous par-