français ; il va être contrarié. Je lui donnerai bien tous les bons conseils, mais il sera contrarié, et peut-être il ne sera pas… aimable après qu’il aura été contrarié.
— J’espère mieux de lui, dit Adolphe souriant, quoiqu’il en eût, de l’air contrit de l’ambassadeur, l’honneur du prince de *** le guidera, comme le nôtre nous dirige. »
Le major disparut. Nous convînmes qu’il avait l’air fort brave homme, mais que la situation n’était pas gaie. Évidemment, le prince de *** devait être tout autre chose que commode. « Bast ! dit Adolphe, il ne brûlera toujours pas le château, il ne saurait où se mettre et le froid pique. »
Sur cette réflexion consolante, nous avisâmes à dîner sans, nous montrer. Il y a derrière le petit salon une espèce de vestibule d’où un escalier descend au sous-sol ; par là nous nous fîmes monter une pauvre petite lampe d’office, la seule qui restât, puis du bois pour la cheminée ; enfin, quand la grande table eut été servie, nous eûmes un dîner d’envahis, triste dîner, mangé tristement.
En même temps que la soupe, paraissait de nouveau le major :
— « Je ne voudrais pas être importun, mais, en vérité, si madame la comtesse voulait bien seulement servir le café du prince au salon ? Il va avoir fini… cela arrangera encore les choses. Le prince de *** est