pas soupçonner qu’une nation, votre ennemie, vous choisît pour la représenter. Mais vous dûtes changer d’opinion, lorsque les lettres de convocation, par une absurdité peut-être faite à dessein, déterminèrent que le député de la noblesse serait nommé dans une assemblée composée seulement de vingt-deux personnes : il ne s’agissait que d’obtenir douze suffrages. Vos co-associés du conseil supérieur travaillèrent avec activité : menaces, promesses, caresses, argent, tout fut mis en jeu : vous réussîtes. Les vôtres ne furent pas si heureux dans les communes : le premier président échoua ; et deux hommes exaltés dans leurs idées, l’un fils, frère, neveu des plus zélés défenseurs de la cause commune ; l’autre avait vu Sionville et Narbonne ; en gémissant sur son impuissance, son esprit était plein des horreurs qu’il avait vu commettre : ces deux hommes furent proclamés, et rencontrèrent