Page:Bonneff - Didier, homme du peuple.djvu/11

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Le lendemain, ça n’allait pas mieux. Il se leva cependant et, au lieu de prendre le travail, demanda une consultation à l’hôpital Tenon.

Ces messieurs, les internes et le médecin, retinrent le visiteur, lui réservèrent, dans une grande salle qui contenait cent vingt malades, un lit au-dessus duquel ils balancèrent une petite pancarte.

Didier François
Pneumonie double

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Petit Didier, qui avait huit ans, écrivait dans la loge.

Il avait comme devoir un exercice sur le pluriel des substantifs :

« Que le courroux du ciel allumé par mes vœux. Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux. Enlevez de mon jardin les plus gros cailloux. Pour que j’y puisse planter des choux. »