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Page:Bonnellier - Nostradamus, 1833, tome 2.djvu/127

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souillé de cette plaie calviniste, dont notre Marguerite de Navarre, qui mourut le mois dernier, s’étoit guérie,… conspirant avec les mécontens en religion… Si le roi savoit cela, moine, il vous feroit brûler en estrapade… ! Puis vous avez fait tuer, par ce muguet, tout à l’heure, votre beau-frère, un Enguerrand qui étoit cher au roi ! C’est mal : si le roi savoit cela, il vous feroit pendre, mon gentilhomme !… Silence, moine. Retirez-vous ; allez prier pour le roi, je vais prier pour votre salut !

Ayant dit ces mots, il croisa dévotement ses bras, regardant du coin de l’œil la belle Clarence défaillante, et s’occupant peu du tumulte qu’il venoit d’occasioner, non plus que de la pamoison de dame Mariane, de la stupeur de Barozzi.

Quant au prêtre, il avoit compris ; — il disoit sa messe.