Page:Bonnellier - Nostradamus, 1833, tome 2.djvu/141

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Barozzi ! pauvre Barozzi ! Ils t’ont tué ! et moi, malheureuse, que dois-je craindre ?… Quel sort m’attend ?… Elle vouloit appeler les femmes qui, la veille, s’étoient présentées pour la servir : personne ne répondit. Éperdue, elle passa dans la chambre voisine, elle étoit déserte ; dans une autre, un vieux moine y prioit. Elle s’arrêta sur elle-même, laissant échapper une exclamation de surprise et de peur.

— Vous ici, mon père ?

— Depuis un instant, ma fille.

— Qu’attendez-vous ?

— L’heure.

— Laquelle ?

— Celle de l’Angelus.

— L’Angelus sonné ?…

— J’irai à vous, ma fille, et je vous dirai : passez cette robe que voici. — Il montroit une robe noire de religieuse, déposée sur un siége.