Page:Bonnellier - Nostradamus, 1833, tome 2.djvu/197

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de choses mal faites !… Oh ! qu’ils ne sachent rien, là, de l’autre côté, qu’ils ignorent ces quatre lignes !… Effaçons-les, effaçons-les vite ! Comme elles tiennent sur cette ardoise !… Pour dernier mot sur le roi, Nostredame, mourir nous est indifférent, s’il nous est possible, avant cela, de vivre un peu glorieusement… Silence !… et pour récompenser la vérité la plus terrible que monarque puisse entendre, cinq cents écus d’or sur ma cassette, maître, je vous les donne… Sortons,… non ; ne rentrez pas dans cette galerie… Retirez-vous par cette autre porte, un page de service vous conduira. Dieu vous garde !… priez pour le roi !

Lorsque Henri II reparut au milieu de sa cour, il dissimula mal son émotion, elle fut visible pour tous.

— Beau cousin, — dit-il à François de Guise, parlant de la France et de sa gloire, nous avons parlé de vous. Monsieur le prince de Condé, Michel de Nostredame est vraiment prophète, car il m’a prédit votre constante