Page:Bonnellier - Nostradamus, 1833, tome 2.djvu/243

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

bâton qui lui furent donnés par des gentilshommes italiens le détermina à venir en France pour y parler plus librement des absens ;

Henri Étienne, l’imprimeur et l’annotateur, qui venoit d’enrichir la France d’un grand nombre de belles éditions, particulièrement de son Trésor de la Langue grecque : Henri Étienne, calviniste passionné, s’étoit établi à Genève, et il ne se trouvoit à Paris, que pour donner à Rabelais sa Préparation à l’apologie pour Hérodote, satire violente contre les religieux ;

Jean Fernel, premier médecin de Henri II, qui devoit, disoit-on, sa vogue à la cour au mérite d’avoir rendu féconde Catherine de Médicis. Fernel avoit un grand savoir ; philosophe et mathématicien, il augmentoit alors sa célébrité par ses leçons publiques sur Galien et Hippocrate ;

L’ami d’Ignace de Loyola, François Xavier, le futur apôtre des Indes, prêt à partir pour