Page:Bonnellier - Nostradamus, 1833, tome 2.djvu/257

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Silence ! — s’écria Nostredame, en faisant un pas vers la fenêtre, et son visage exprimant tout à coup une contraction douloureuse. — Silence ! j’entends marcher d’un pas dont le bruit m’est connu… Ah ! ah ! mon Dieu, il va le tuer… Les Stuardes !… Minard ! Antoine Minard ! — Il ouvrit rapidement la fenêtre,… le coup d’une arme à feu retentit dans la rue. On étoit au mois de décembre, il étoit six heures du soir, il faisoit nuit.

— Antoine Minard ! cria Nostredame d’une voix déchirante ; et, s’arrachant de la fenêtre, il sortit de l’appartement en désespéré.

La stupeur des assistans étoit à son comble.

— Je crois à un fait, dit Rabelais.

— Je crois en Dieu, dit François Xavier en faisant le signe de la croix.