Page:Bonnellier - Nostradamus, 1833, tome 2.djvu/267

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à mes assassins !… dites-le bien au roi ! — Se tournant vers la religieuse : — « Si tu mourois de mort violente, — me disois-tu, Laurette… Je chercherois tes bras pour y tomber ! — t’ai-je répondu !…

— Dieu t’entende !… ai-je dit à mon tour, s’écria Laurette ; et saisissant la tête d’Antoine Minard, elle la pressa sur son sein, la soutint quelques instans… Puis, jugeant que la mort arrivait… elle posa ses lèvres sur les lèvres de Minard… Le souffle glacé du dernier soupir traversa l’épais tissu du voile, et glaça la bouche de sœur Antonine.