Page:Bonnellier - Nostradamus, 1833, tome 2.djvu/341

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sur la terre ; ici, voyageurs, dont l’un est arrivé et l’autre ne l’est pas, il faut nous séparer.

— Laissez-moi descendre avec vous, — je recueillerai vos derniers mots, votre dernier soupir, je fermerai vos yeux…

— Silence ! ménage les paroles, mon temps est court… Ma dernière pensée, si je l’écris, ne sera connue que le jour où tu viendras te ranger à mes côtés… c’est ma dernière volonté… Tu veux descendre avec moi ?… la tombe ne rend à la terre qu’une matière immonde, et tu dois vivre encore !… Je te l’ai dit, c’est à cette place qu’il faut nous quitter.

— Mais si une fois cet épouvantable seuil franchi, vous alliez m’appeler ?…

— Je n’appellerai que Dieu !

— Si une angoisse,… un repentir,… un regret.