sublime abnégation d’un juste, avec l’oubli d’un mourant, se trouva malgré lui la volonté et la vie, en revoyant Laure de la Viloutrelle dans son tombeau. Mais peu à peu son irritation s’évanouit, le sentiment généreux de la mort lui revint.
Il appela Laure par trois fois.
— Eh bien ! dit-elle.
— Levez-vous, et venez à moi, — répondit-il en fléchissant sur la chaise.
Laure de la Viloutrelle obéit.
— Je suis venu ici pour mourir, et Dieu vous y a conduite pour la même fin ! Laure, écoutez mes dernières paroles !… Votre ame seule sortira de ce lieu, faites qu’elle en sorte repentante et pardonnée… La justice divine ne pouvoit vous prendre à une place où vos crimes pussent parler plus haut contre vous ! à une place aussi où le repentir fût plus efficace… Anice Mollard est à ma droite, Clarence à ma gauche, Ponce Gémel à côté de vous. —