Page:Bonnellier - Nostradamus, 1833, tome 2.djvu/42

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let de la maison étoit sorti, il rentra dans cet instant.

— N’avez-vous pas vu Clarence ? — lui dit son maître.

— Non, n’est-elle pas ici ?… On l’a rencontrée avec la belle carmélite près du monument romain.

— Elle est belle cette religieuse ? — demanda Michel avec une angoisse de peur et de colère.

— Bien maigre, bien brune, mais encore belle, — répondit naïvement le valet.

— Va, cours, cria Michel, cherche, interroge, dans toutes les rues, dans toutes les maisons, informe-toi d’elle… Laurent, allez aussitôt chez l’officier municipal, chez le bailli… Oh ! le temps presse ! dépêchez-vous ! Oh ! mon Dieu ! mon Dieu ! conserve-moi ma fille !… Ne perdez pas un instant ! le temps me presse, vous dis-je ! la religieuse a sous sa robe un poignard et du poison ! Ma pauvre fille, elle te tuera !…

Nostredame étoit resté avec l’épouse de