Page:Bonnet - Essai de psychologie - Principes philosophiques sur la cause première, 1755.djvu/126

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rentes couleurs : mais, comme le mélange de la lumiere & de l’ombre suffit pour représenter tout ce qui est corps, il suffit de même que quelques endroits de la rétine soient plus éclairés que d’autres ou éclairés d’une lumiere différemment modifiée, pour faire appercevoir à l’ame différens objets ou différentes parties du même objet. Il en est à cet égard des fibres de la vision comme des caracteres d’imprimerie, dont la seule combinaison exprime une infinité de choses & de sens ; ou pour employer une comparaison qui se rapproche plus de notre sujet, il en est de ces fibres comme des couleurs que le peintre a sur sa palette, et dont il forme à volonté une plante, un animal, un païsage ou toute autre représentation.



Chapitre 28

Continuation du même sujet.


Plus j’y réfléchis, & plus je me persuade que pour atteindre à quelque